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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Elle, elle lui avait dit, c'est génial, ce qui manque, c'est de la neige sur le support, d'où l'idée qui m'a conduit au poste de chatdarmerie.
- Oulala, c'est compliqué Pépère.
- Pas du tout Chatdore, Boubou, c'était le hibou et pour la neige, il avait pensé à en faire avec des œufs et m'avait envoyé chercher un fouet sans préciser et moi, j'avais acheté celui pour les chevaux, tu comprends à présent.
Pendant que Pépère racontait son histoire Turbo arrivait enfin au supermarché à la recherche de sœur Mathilde.
Il questionnait le directeur du magasin et celui-ci lui disait, qu'il avait vu Pépère et qu'il était gros comme une vache.
Turbo était stupéfait de la réponse de jambe vacheuse.
- Hé bien, se disait-il ; s'il a vu Pépère gros comme une vache, le bougre n'a pas dû y aller molo sur la tisane qui fait rire.
Ou bien, il était encore sous l'anesthésie de son opération de la greffe de sa jambe vacheuse.
- Bon, c'est que Pépère à beaucoup manger ces temps-ci disait-il au directeur.
Il ressortit du magasin et envoyait un SMS à Pépère pour lui dire sa rencontre.
Pépère qui se tenait à côté de sa fille tapait de la patte à n'en plus finir.
- Que se passe-t-il mon papa ?
- Hé bien, Turbo, m'a envoyé un message et sœur Mathilde est carrément introuvable.
- Et c'est pour ça que tu es énervé mon papa ?
- Non et oui, ma fille, déjà le directeur dit des choses sur moi. Il a raconté à Turbo que j'étais passé au magasin et que j'étais gros comme une vache. Turbo étonné n'y croyant pas le bougre a précisé que j'avais mangé une cuisse de mammouth bourrée de produit dopant.
- Hé bien, ce n'est pas grave tout ça mon papa, après tout ce n'est pas vrai, qu'il dise ce qu'il veut, ne t'en occupe pas.
- Hé bien, ça, je m'en fous, c'est par rapport à Turbo. Il se prétend être le chat le plus rapide au monde. Il devrait déjà avoir fait dix fois le tour de Sancoins et être revenu avec un bon René et il n'est qu'à peine à un dixième du parcours.
Mais pendant ce temps-là sœur catastrophe à le temps d'en faire des vertes et des pas mûres.
Mais au fait, où était donc la sœur qui demeurait introuvable.
La pauvre femme était retenue prisonnière par les deux robots Android qui était au service du puissant Aketok bis qui dirigeait la soucoupe depuis Charnïa.
La sœur était dans une pièce fermée attachée sur une sorte de chaise métallique.
Elle réfléchissait comment faire pour se dégager de la chaise dans un premier temps.
Elle vit au sol que son sac à main était à sa disposition et avait déjà l'idée d'un trifouillage en règle pour stopper la soucoupe.
Elle tirait sur les cordes dans son dos et vit à côté d'elle une paroi saillante mal finie avec une tôle qui dépassait dangereusement, mais qui ne représentait pas de danger pour un robot.
- Bon, sœur Mathilde, il va falloir faire preuve de logique. Même en l'absence d'un remontant. Oui, motivons les troupes, n'oublions pas que dans mon sac à main, j'ai une bonne fiole de Whisky.
Elle se déplaçait lentement avec sa chaise en se contorsionnant dans tous les sens.
À force d'insistance, elle réussissait enfin à se positionner à l'endroit désiré. À tâtons elle touchait la paroi et retrouvait l'angle saillant. La suite pour elle ne fut qu'un détail.
Elle réussissait à rompre le cordage et se retrouvait les mains libérées. Elle défit la corde sur ses jambes et se levait enfin. Cela faisait deux heures qu'elle était dans cette position très inconfortable.
- Hé bien, je suis courbaturée de partout, vite mon sac à main déjà pour boire un peu de tonifiant.
Elle prit le sac et fut étonnée de retrouver deux bouteilles de vin volées dans la cave du supermarché.
Elle en prit une rechercha dans le sac un tire-bouchon et partait la bouteille à ses lèvres. Elle reposait la bouteille au sol, elle était totalement vide.
- Hé bien, sœur Mathilde, tu avais soif ou bien cette bouteille était percée. Bon observons tous ces tableaux pour la réalisation de mon plan.
La pièce était une salle de contrôle où étaient alignés tous les panneaux de commandes de la soucoupe.
Sœur Mathilde vidait son sac et prenait l'objet qu'elle désirait pour mettre son plan en action.
Les deux robots eux, sûrs de leur affaire ne s'occupaient pas de sœur Mathilde qu'ils avaient prise pour Pépère.
Le puissant Aketok les guidait dans leur long voyage.
Sœur Mathilde avait retiré son costume et l'appareil en main s'apprêtait à passer à l'action.
Mais quel plan diabolique avait donc imaginé sœur Mathilde ?

La suite demain...



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